Dans le vent (pas beaucoup), sur le Vent de Forêts !

Peu de voitures devant l’église de Dompcevrin en ce samedi matin, les « Randon’Aire » pris par de nombreuses occupations ne sont pas au rendez-vous.

Après avoir laissé deux voitures avec le ravitaillement à l’ombre des arbres à Laheimeix, c’est donc un groupe de dix, essentiellement féminin (où est la parité ?) qui prend le départ. Nous commençons par une montée vers « Malherbe », nous sommes à découvert sur les deux premiers km. Nous entrons maintenant en forêt, la première œuvre est en lisière, nous évitons ses piques.

Nous longeons le Bois de Bannoncourt avant d’entrer dans la Forêt de Marcaulieu. Après le PK 4 devant l’œuvre mobile « Pastilles et partition », nous partons sur un mauvais chemin, petite rallonge de 800 m. Cela nous évite une descente dans une ligne encombrée.

Nous sortons du bois dans la vallée du Ruisseau de St-Germain. Nous sommes devant l’œuvre N° 002 de 1997 « Utopia » : 8215 km dans le 269° (Pour aller où ?).  Au PK 8 nous traversons le ruisseau pour l’œuvre « OFaï, Pierre lune ».

Nous reprenons le chemin blanc vers Laheimeix. Un peu plus loin, trois dames nous quittent, elles rejoignent directement le village. Le reste de la troupe attaque la deuxième et dernière montée dans le Bois des Grèves (encore un coup de la GGT !). Nous y verrons deux œuvres : une pour Marie-France : « Wikiki », un beau cactus inoffensif en béton ; et plusieurs tableaux avec des animaux découpés au chalumeau dans de la tôle : « Sans Titre » de 2004.

Il est maintenant temps de rejoindre la terrasse sous l’abri en face du Café du Vents des Forêts (anciennement chez madame Simon). Nous sommes gentiment accueillis. Marie-Françoise offre l’apéritif (pinot gris accompagné de pâté lorrain, de cake et de saucisson). Merci et Bon anniversaire Marie-Françoise !

Le programme de l’après-midi sera plus court. Pas de marche, il fait trop chaud. Nous partons en voiture sur vers le Chemin de Courouvre. Premier arrêt sur une nouvelle œuvre, la plus réussie : Le « Palais Harmonia ». Puis on s’assoie sur son « Ego » avant d’aller retrouver une capsule, un abri artificiel tout en transparence : « Bod Splann », jolie œuvre de 2024. Pour y arriver JPy nous à travers éteules et champ de luzerne.

La journée se termine sur cette dernière œuvre. Très belle journée.

(En allant sur le site, vous trouverez un exposé complet sur l’ensemble de la journée et des œuvres découvertes. JPy a bien travaillé !)

Prochaine, mercredi 14 août.

Départ devant l’église de CHALAINES à 14 h 00.

 


Circuit du Gros Caillou - Dompcevrin -> Marcaulieu







ŒUVRE n°155 - 2009 - "Le théorème des dictateurs" - PK 0,70 - 9h17

 

Vincent Mauger érige une sphère autoritaire et défensive composée de pics menaçants jaillis d'un unique point, le principe d'assemblage complexe de cette sculpture engendrant de fortes contraintes de construction. La troublante structure du théorème des dictateurs emprunte son nom à l'économiste américain Kenneth Arrow qui a théorisé dans les années 70 les rapports entre mathématique et politique.

 


ŒUVRE n°086 - 2002 - "Dreaming Rebirth of Nine Dragons" - PK 1,50 - 9h27

 

Byoung-Tak Moon fait émerger du sol une structure métallique tressée de tiges de bois telle la queue d'un gigantesque dragon enfoui dans les entrailles de la Terre. Figure mythologique des légendes asiatiques qui symbolise les forces de la nature et ses richesses, il est prêt à resurgir à tout moment pour rappeler aux hommes l'attention qu'ils doivent porter à leur environnement, leurs traditions, leur histoire.

 


ŒUVRE n°249 - 2023 - "Notre-Dame des Simples" - PK 2,50 - 9h44

 

Aurélien Lepage crée pour un chêne une œuvre votive composée d'une centaine d'ouvrages brodés par plus de quarante couturières des villages. Vingt-cinq motifs ornés de symboles magiques célèbrent les vertus des plantes médicinales que l'on trouve dans les sous-bois et prairies de la région, comme la mandragore, l'angélique, la consoude ...

Ce chêne, qui a une silhouette originale, a jadis été coupé à sa base pour former des rejets permettant d'obtenir du bois de chauffage, ses repousses ont ainsi donné naissance à trois troncs aujourd'hui fêtés.

 

Si vous souhaitez contribuer à la vie de cette œuvre en réalisant un mouchoir brodé, vous pouvez vous rapprocher de Vent des Forêts qui vous adressera le manuel des patrons dessinés par l'artiste.

 


Regard - 1985/1993 - "On a volé un caillou !" - PK 2,70 - 9h51

 

Le Gros Caillou marque la limite des bois communaux de Dompcevrin, des bois communaux de Bannoncourt et de la forêt domaniale de Marcaulieu, établie sur le territoire de Lahaymeix.

L'original a été volé en 1985 malgré son poids dépassant la tonne. C'était un « œuf d'autruche » d'une grosseur inégalée. Cette appellation locale désigne des blocs de calcaire ovoïdes et lisses, mesurant le plus souvent dix à quarante centimètres de longueur et dont l'origine géologique nous demeure mystérieuse. Ils sont parfois découverts dans les labours entre Dompcevrin et Bannoncourt, ainsi qu'à l'ancienne carrière de chaux de Dompcevrin.

 


ŒUVRE n°193 - 2015 - "Lilith" - PK 2,90 - 9h55

 

Damien Deroubaix grave à la gouge le tronc d'un chêne encore sur pied, encré de noir, d'où émergent en négatif un ensemble de motifs et de sentences énigmatiques. Squelette, constellations, mot en langue arabe et haikus en morse martèlent cette colonne crépusculaire. La déesse hermaphrodite aux seins multiples érigée au sommet et le titre de l'œuvre convoquent Lilith, personnage mythologique qui cristallise, dans la culture judéo-chrétienne, les angoisses d'un monde ténébreux et désespéré.

 


ŒUVRE n°163 - 2010 - "La molécule du territoire" - PK 3,35 - 9h55

 

Evariste Richer emprunte sa logique à la cartographie et au «théorème des quatre couleurs».

Avec La molécule du territoire, il colore symboliquement les terrains du cadastre sans que deux couleurs identiques ne se juxtaposent. Le quadripode en équilibre se situe à la croisée de plusieurs parcelles et interroge ainsi la notion de frontière et les usages du territoire.

 


ŒUVRE n°211 - 2017 - "Le mur Ligier Richier" - PK 3,43 - 10h09

 

Nayel Zeaiter compose un travail graphique, sculptural et narratif s'inspirant de la redécouverte d'une œuvre attribuée au sculpteur de la renaissance Ligier Richier, une sainte Elisabeth offerte à la ville de Saint-Mihiel en 2016. Au milieu des bois, un mur en pierres maçonnées est le support d'une affiche qui, à grand renfort de dessins, de flèches et de textes, nous fait le récit, mêlant art et histoire, de cette œuvre retrouvée. Un travail didactique, un cours d'histoire locale en pleine nature. Un autre exemplaire de cette œuvre est exposé au Musée d'Art Sacré de Saint-Mihiel (55)

 


ŒUVRE n°239 - 2022 - "One Line" - PK 3,60 - 10h15

 

Marin Kasimir dessine One Line, « une seule ligne ininterrompue de 69 m, 36 fois pliée régulièrement et perpendiculairement dans l'espace ». Géométrique, cette sculpture de 3,20 m de haut suggère des murs, un sol, des portes ouvertes.. Le regard perçoit d'abord le tracé du métal sur le sol blanc, puis se trouble à mi-hauteur, découvrant le fil du trait devenu blanc sur le fond forestier.

Les dimensions, les proportions et l'inscription dans le décor naturel invitent le promeneur à investir l'œuvre en en faisant l'expérience physique.

 


ŒUVRE n°252 - 2023 - "Pastilles et partitions" - PK 4,10 - 10h25

 

Marion Pinaffo et Raphaël Pluvinage réalisent une sculpture pensée comme un jeu de couleurs qui s'entrecroisent, un grand pendule mécanique qui rythme le ciel et bat le temps. Le promeneur est invité à actionner les aiguilles, à créer le mouvement pour donner le signal et le point de départ.